Et si nous étions dans une nouvelle ére ?
celle du masculin sacré,
celle de la guérison des blessures
de ce masculin ensanglanté.
Après avoir soigné et nourri le féminin
comme la matrice de toute vie,
le besoin ne se fait-il pas ressentir
du côté de son frère jumeau,
de son complément ?
Comme l’ombre à la lumière,
comme le laid et le beau,
comme la force et la douceur,
comme l’intuition et l’action.
en son milieu,
ne trouverons nous pas, la sagesse et la paix ?
Alors réjouissons nous,
chers hommes, chers frères, ouvrons notre cœur pour :
soigner nos vieilles blessures de mâle dominant/dominé,
lâcher nos envies de contrôle et de soumission
et accepter simplement ce qui est,
ce qui émane des situations que nous rencontrons,
et des sentiments et besoins que cela suscite en nous.
Oui tout un programme :
Laisser tomber les masques de l’égo,
renforcés par tant d’années d’éducations,
qui nous ont portés à cette extrémité
et retrouver ainsi notre ancrage,
notre beauté, notre force propre.
Bien sur ce masculin et féminin,
réside en tout être quelque soit son sexe,
mais pour fréquenter ces cercles de pratiques
ou l’on travaille, ou l’on cherche
à trouver le meilleur en nous même,
j’observe qu’il y manque
encore quelques hommes
pour atteindre la parité,
comme une figure inversée
des milieux du pouvoir
engendrés par notre société.
Alors allons donc, la route est joyeuse,
à partir du moment ou l’on accepte
de laisser s’exprimer librement nos émotions.
Devenons la lumière en ce monde,
et dansons l’amour et la joie,
en rendant grâce à notre terre mère
à qui nous devons notre vie.
Jérôme Bonavent