Adieu le prince, l’homme fort, indestructible qui réussit en toutes choses,
sans exprimer la moindre émotion et qui sais ainsi satisfaire cet idéal de virilité issu d’où déjà ? Je ne sais plus.
Non, l’homme n’est pas indestructible et dépourvu de sentiments, il en est tout étant fourbu que la femme,
mais a juste moins appris à s’en accommoder et encore moins à les exprimer.
Ce qu’il a appris, c’est qu’il fallait réussir, montrer l’exemple, assurer et donner le change.
Assurer dans le travail forcément, mais en amour également (mais comment on fait, euh ?)
et le plus important surtout, permettre que la façade ne paraisse pas trop pâtir de ses faux décors si bien arrangés.
Et sa relation à la femme quand est-il, à l’image du reste, une compétition effrénée à la virilité ?
Non l’homme est autre que cela, et comme la femme, il a un cœur qui vibre et peut s’ouvrir à toute la finesse
et la subtilité des teintes différentes qu’offre la vie, tantôt maussade, dans le doute, ou joyeuse, sereine,
confiante en la vie et en l’amour.
L’homme peut retrouver son âme d’enfant et aiguiser sa curiosité pour faire de sa vie une fête,
où il n’a rien à prouver à personne, si ce n’est à lui même, en respectant son propre rythme d’évolution,
dans l’alignement de sa conscience, de son cœur et de son corps.
Dans sa rencontre avec les autres, il peut alors partager son enthousiasme, ses rêves, ses doutes
et contribuer à l’avènement de la vie, à l’avènement de l’amour.
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